Des responsables et des experts dans la protection du patrimoine culturel ont participé à la conférence internationale sur « La protection du patrimoine culturel du monde musulman » afin d’évaluer l’état du patrimoine et de proposer des mesures et des actions à même de répondre aux besoins et de rendre plus efficaces les efforts de protection. La conférence a été organisée par le Secrétariat général de l’OCI en coopération avec le Centre de recherches sur l’histoire, l’art et la culture islamiques (IRCICA, Istanbul), organe subsidiaire de l’OCI, et l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO, Rabat), et s’est tenue à Istanbul, les 1er et 2 novembre 2017. L’ouverture de la conférence a été présidée par le Dr. İsmet Yılmaz, ministre turc de l’Education nationale.
S.A.R. le prince Sultan bin Salman bin Abdul Aziz, président de la Commission saoudienne du tourisme et du patrimoine national (SCTH), Royaume d’Arabie saoudite, a participé à la cérémonie d’ouverture et prononcé une allocution détaillée.
S.E. le Dr. Abdulaziz bin Ahmed al-Othaimeen, Secrétaire général de l’OCI, a adressé un message à la conférence qui a été lu par la Directrice générale des Affaires culturelles, sociales et familiales de l’OCI, Mme Mahla Talebna.
S.E. l’Ambassadeur Hameed A. Opeloyeru, Secrétaire général adjoint de l’OCI, était présent à la conférence. De grands spécialistes du patrimoine culturel provenant d’organisations internationales ont pris la parole, comme indiqué ci-dessous.
Quarante-neuf experts, professionnels et académiciens provenant de 25 pays ont abordé le thème de la conférence en présentant des exposés et des rapports sur des études et des activités menées sur des sites de patrimoine. Ils ont également échangé entre eux leurs savoirs et leurs expériences sur les sites et les biens du patrimoine ainsi que sur leur protection et leur reconstruction. Des recommandations ont été faites pour les futures politiques et activités relatives à la préservation du patrimoine. Les participants ont adopté à l’unanimité la Déclaration d’Istanbul sur la protection du patrimoine culturel du monde musulman.
La cérémonie d’ouverture a débuté par l’allocution du Directeur général de l’IRCICA, le Dr. Halit Eren, qui a déclaré que le patrimoine culturel du monde musulman, qui constitue une partie importante et intégrante du patrimoine mondial, était aujourd’hui de plus en plus exposé à des menaces terribles et à de graves destructions. Des villes où jadis les arts et les sciences ont prospéré et où des édifices et des artéfacts représentant différents styles et coutumes se sont développés au cours des siècles, sont dévastées et pillées dans diverses parties du monde, y compris Al-Qods et la Palestine, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et le Mali. Il a déclaré que la tenue de cette conférence répondait à un besoin urgent de renforcer les efforts de protection du patrimoine culturel et de promouvoir l’échange des connaissances et du savoir-faire entre les pays en matière de reconstruction du patrimoine. Le Directeur général de l’IRCICA a résumé les activités menées par l’IRCICA dans le domaine de la protection du patrimoine, à travers notamment la base de données du Prince Sultan bin Salman relative au patrimoine architectural islamique et les programmes de formation menés conjointement avec la Fondation Al-Turath, Arabie Saoudite.
Le message du Directeur général de l’ISESCO, Dr. Abdulaziz Othman Altwaijri, a été lu par le Dr. Muhammad Younis, expert à l’ISESCO. Le Dr. Altwaijri a souligné la nécessité pour les organisations oeuvrant dans le domaine culturel islamique, en coopération avec les États membres, les universitaires et les experts du monde entier, de coopérer à la sauvegarde et la vivification du patrimoine afin qu’il puisse servir le développement durable des peuples et être ainsi gravé dans la mémoire du patrimoine culturel de l’humanité entière.
Le message de S.E. Dr. Abdulaziz bin Ahmed al- Othaimeen, Secrétaire Général de l’OCI, a été lu par Mme Mahla Talebna, Directrice générale des Affaires sociales, culturelles et familiales de l’OCI. Le Secrétaire général a fait allusion aux menaces croissantes qui pèsent actuellement sur le patrimoine islamique, notamment dans les zones de conflit, et en particulier à Al-Qods et en Palestine, ainsi que dans d’autres régions. Le Secrétaire général de l’OCI a souligné la nécessité de renforcer la coopération internationale, en particulier entre les organisations internationales telles que l’OCI et l’UNESCO. Á cet égard, le Secrétaire général a fait allusion aux diverses résolutions prises par les États membres de l’OCI lors de leurs conférences ministérielles ainsi qu’aux processus de leur mise en oeuvre par le Secrétariat général de l’OCI ; il a aussi parlé des récentes résolutions adoptées par les Nations Unies sur la protection et la reconstruction du patrimoine détruit et pillé dans les zones de conflit. Le Secrétaire général de l’OCI a déclaré que la présente conférence était l’occasion de promouvoir les échanges des bonnes pratiques entre les États membres de l’OCI et les experts de l’UNESCO et d’autres organisations internationales.
S.A.R. le Prince Sultan bin Selman bin Abdul Aziz, Président de la Commission saoudienne du tourisme et du patrimoine national, Royaume d’Arabie saoudite, a exprimé son plaisir d’assister à la conférence sur la protection du patrimoine culturel, sujet pour lequel il a consacré une grande partie de sa carrière et a remercié à cet égard l’OCI, l’IRCICA et son directeur général et ses collègues, ainsi que l’ISESCO pour son organisation. Le Prince Sultan bin Salman a souligné que le monde musulman traversait une période assez délicate qui nécessitait une plus grande coordination des efforts et un plus grand engagement quant à la protection du patrimoine. Ce dernier est un élément principal de l’identité islamique, de la place des musulmans parmi les nations et de l’avenir de nos générations et fait en même temps partie du patrimoine mondial.
Le ministre turc de l’Education nationale, M. İsmet Yilmaz, a souligné l’importance de la conférence et a souhaité du succès aux organisateurs pour la réalisation de ses objectifs. Le ministre a déclaré que la culture était un trésor de l’humanité qui rehaussait la valeur de l’existence humaine et que la protection de l’être humain avait la préséance sur toute autre chose, suivie de la protection de ses oeuvres qui constituent le patrimoine. Il a affirmé que la sauvegarde et le transfert de ce dernier aux générations futures était un devoir. Le ministre a souligné que la culture et la civilisation ne pouvaient être protégées qu’en instaurant la paix, que la première condition pour la protection du patrimoine était donc la paix et que la deuxième condition consistait à offrir l’éducation. Il a déclaré que des efforts devaient être conjugués pour promouvoir la paix et l’éducation. Le ministre İsmet Yılmaz a souhaité le succès à la conférence.
Les principaux thèmes de la conférence étaient :
• Les politiques nationales et les outils internationaux pour la protection et la promotion du patrimoine culturel islamique : les bonnes pratiques, l’évaluation des résultats, les moyens d’amélioration ;
• L’éduction pour la sauvegarde du patrimoine ;
• Le rôle des musées dans la sauvegarde du patrimoine ;
• La sauvegarde du patrimoine immatériel ;
• La gestion de la sauvegarde et du développement du patrimoine : Les modalités de préparation de la stratégie de protection et de promotion du patrimoine culturel dans le monde musulman et les mécanismes de sa mise en oeuvre ;
• La protection du patrimoine dans les pays musulmans en phase avancée de conflits, à la demande de leurs gouvernements ;
• Le renforcement de l’action coopérative pour la sauvegarde du patrimoine à Al-Qods et en Palestine ;
• La reconstruction du patrimoine dans les zones de guerre et de conflit.
Les intervenants ont tour à tour pris la parole. La séance inaugurale a été présidée par l’Arch. Amir Pasic (IRCICA). Les experts ayant intervenu dans cette séance sont : le Prof. Saleh Lamei (Directeur du CIAH, Égypte), le Dr. Stefano Bianca (Directeur du programme des villes historiques d’Aga Khan, Suisse), le Prof. Stefano de Caro (Directeur général de l’ICCROM, Italie), le Dr. Zakir Sultanov (Chef du Service d’Etat pour le Développement de la Protection et la Restauration du Patrimoine Culturel, Ministère de la Culture et du Tourisme, Azerbaïdjan) et le Dr. Mounir Bouchenaki (Conseiller spécial du Directeur Général de l’UNESCO).
La première séance a traité de l’état des sites de patrimoine et les efforts consentis sur le plan international pour leur sauvegarde, et ce, à travers les exposés présentés par le Prof. Daniele Pini (Expert, UNESCO) – « La protection et la vivification du patrimoine urbain des villes arabo-islamiques » ; le Prof. Laith Shaker Mahmoud Rashid (Université de Bagdad, Irak) – « Le problème de la protection des édifices du patrimoine islamique dans la ville de Bagdad et les moyens de le résoudre » ; le Prof. Nazmi Jubeh (Université de Beir Zeit, Palestine) – « Jérusalem : Préserver l’architecture islamique sous l’occupation israélienne » ; le Prof. Assoc. Rubo Kasmo (Université Fatih Sultan Mehmet Waqf, Istanbul) – « La vieille ville d’Alep après le conflit, les efforts et les défis de reconstruction»; et, Sarah al-Shammas (Ministère du Tourisme et des Antiquités, Palestine) – « Le patrimoine architectural et la falsification de l’identité palestinienne : Le patrimoine d’Hébron comme étude de cas ».
La séance suivante présidée par le Dr. Mohammad Al-Kahlawi (Secrétaire général de l’Union des archéologues arabes, Égypte) – « Les dangers de l’extrémisme et des conflits armés sur l’avenir de notre patrie arabe », a vu les intervenants suivants: M. Saad bin Abdul Aziz al-Rashid (membre du Conseil d’administration de l’IRCICA représentant l’Arabie saoudite) – « La protection du patrimoine islamique en Arabie saoudite relatif à la première période de l’islam » ; le Dr. Muhammed Yunis (ISESCO) – « La vision et les efforts de l’ISESCO dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel » ; le Prof. Ahmed al-Khatib (Université Al Quaraouiyine, Maroc) – « Le rôle des institutions de la société civile dans la protection du patrimoine culturel humain : L’expérience du réseau méditerranéen des villes anciennes et le développement du patrimoine au Maroc comme étude de cas » ; le Prof. Atef Abd al-Dayem Abd al-Haye (Université de Fayoum, Égypte) – « La protection du patrimoine architectural islamique à Gaza » ; et le Prof. Nejat Khalil (IRCICA) – « Le patrimoine humain au Yémen ».
La séance suivante, présidée par le Prof. Noman Ahmed (Université NED, Pakistan) a entendu l’Arch. Mahwish Ghulam Rasool (Université NED, Pakistan) – « L’état des sites de patrimoine au Cachemire indien (politique, recommandations politiques, sites inaccessibles, méthodologie) »; le Prof. Alias Abdullah (Université islamique internationale de Malaisie) – « Vers la durabilité du patrimoine islamique malais en Malaisie : Les défis et les problèmes dans les efforts de conservation » ; le Dr. Hassan Taimoor Khan Mumtaz (Directeur fondateur, Institut Hast-o- Neest des études et des arts traditionnels, Lahore, Pakistan) – « À la recherche de l’essence de l’architecture moghole » ; le Prof. Assoc. Morteza Mirgholami (Université des arts islamiques de Tabriz, Tabriz, Iran) – « La régénération urbaine des édifices historiques et le rôle des projets catalyseurs urbains : défis et opportunités (le cas de la région historique de Tabriz) » ; et le Prof. Noor Cholis Idham (Universitas Islam Indonesia, Yogyakarta, Indonésie) – « La maison Joglo, sur le patrimoine de l’architecture islamique du monde tropical oriental ».
Le débat autour de la protection du patrimoine culturel s’est poursuivi avec quatre séances tenues le deuxième jour de la conférence. Le président de la première séance de la deuxième journée était le Prof. Assoc. Ahmed Hussein Adam (Université de Khartoum, Khartoum, Soudan) – « Le rôle des musées dans la protection de l’identité culturelle au Soudan ». Au cours de cette séance, les exposés suivants ont été présentés : le Prof. Assoc. Florina Jerliu (Université de Prishtina, Prishtina, Kosovo) – « L’architecture ottomane au Kosovo : le contenu et l’état de la protection » ; le Prof. Ibrahim Numan (Université Fatih Sultan Mehmet Waqf, Istanbul) – « L’identité des lieux et le patrimoine islamique à Chypre » ; le Prof. Neslihan Dostoglu (Université Istanbul Kultur) – « Bursa et le site du patrimoine mondial Cumalikizik : Les défis de la sauvegarde du patrimoine culturel » ; et, le Prof. Assoc. Mine Topcubasi Çilingirlioglu (Université Fatih Sultan Mehmet Waqf, Istanbul) – « Les sites du patrimoine mondial d’Istanbul : Les valeurs et le plan de conservation urbaine ».
La deuxième séance de la deuxième journée a été dirigée par le professeur Attilio Petruccioli (Italie) – « Le tissu urbain islamique entre la continuité et la transformation ». Les exposés présentés lors de cette séance furent comme suit : le Prof. Assoc. Bouzid Boudiaf (Université d’Ajman, Ajman, Emirats Arabes Unis) – « L’impact du tourisme sur la revitalisation du centre historique » ; le Prof. Hisham Mortada (Université du Roi Abdulaziz, Djeddah, Arabie Saoudite) – « La tolérance et la coexistence dans l’ancienne ville islamique : Le prototype andalou » ; le Dr. Mohsen Alqarni (Directeur du programme de conversation des mosquées historiques, Arabie Saoudite) – « Le rôle des musées dans la protection du patrimoine culturel » ; et, le Prof. Assoc. Hanan Reza Al Kaabi (Université Al-Mustansiriyah, Irak) – « Les éléments architecturaux et l’entretien du minaret Kefal ».
La séance suivante a été présidée par le Dr. Shadia Touqan (Directrice du Centre régional arabe pour le patrimoine mondial, Bahreïn) – « Les défis de notre temps : sauvegarder notre patrimoine, protéger notre identité », et entendu les exposés suivants : le Prof. Assoc. Hania Cheriff (Université Lounici Ali, Algérie) – « La protection des biens culturels immobiliers islamiques en vertu des lois nationales et internationales » ; le Dr. Mostafa Kamia (Université Chouaib Doukkali, Maroc) – « La gestion du patrimoine immatériel au Maroc : le cas de la Place Jamaa el Fna » ; et, le Dr. Osamah Mohammed Noor al-Gohari (Secrétaire Général de la Fondation Al-Turath, Arabie Saoudite) – « Le rôle de la Fondation Al-Turath dans la sauvegarde du patrimoine culturel dans le Royaume d’Arabie Saoudite et le monde musulman. Études de cas : La base de données du Prince Sultan bin Salman relative au patrimoine architectural islamique et l’école d’été sur le patrimoine urbain islamique. »
La dernière séance de la conférence, animée par le Dr. Zeki Aslan (Directeur de l’ICCROM-Athar, Emirats Arabes Unis) – « Vers des approches stratégiques pour la sauvegarde du patrimoine culturel dans les processus de reconstruction après les conflits », a renfermé les exposés suivants : le Prof. Assoc. Ahmed Weld Mohamed Sidi (Institut Supérieur des Études et Recherches Islamiques, Nouakchott, Mauritanie) – « Le rôle de l’Institut mauritanien de recherches et de formation dans le domaine du patrimoine, dans la restauration et la conservation des manuscrits mauritaniens » ; le Dr. Naima Benkari (Directrice du projet relatif à la documentation des vieux quartiers d’Oman) – « Le rôle de l’éducation architecturale dans la protection du patrimoine culturel : le cas d’Oman » ; et, le Prof. Assoc. Yousra Zaghdan (Institut Supérieur des Arts et Métiers, Tunisie) – « Le musée et le danger du terrorisme : le perdu et le substitut dans l’exemple du Projet de Mossoul ».
À la fin de la conférence, les participants ont adopté à l’unanimité la « Déclaration d’Istanbul sur la protection du patrimoine culturel du monde musulman ». Le texte de la Déclaration adoptée est reproduit ci-dessous.
DÉCLARATION D’ISTANBUL
sur la protection du patrimoine culturel du monde musulman
2 nov. 2017
Ayant pris connaissance des articles de recherche, des études et des expériences des pays ; évalué et discuté de l’état actuel du patrimoine culturel du monde musulman, des problèmes rencontrés et des menaces qui pèsent sur lui ; estimé les perspectives d’avenir et les moyens d’améliorer la protection et la préservation de ce patrimoine, la conférence a appelé les États membres de l’OCI, les organisations et la communauté internationale concernés, à :
• Définir conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes qui y sont consacrés, les cadres et les modalités à même de renforcer la coopération interétatique pour protéger le patrimoine et soutenir les efforts nationaux et internationaux, et intégrer à cet égard, dans le programme culturel de l’OCI, la question d’envisager l’élaboration d’une stratégie d’une action islamique commune pour la protection du patrimoine culturel du monde musulman tout en accordant le respect et l’importance nécessaires dus à la souveraineté de toutes les nations et en adhérant aux principes de non-ingérence dans les affaires intérieures des États membres, ce qui permettra dorénavant à cette stratégie d’aider ces États à leur demande.
Lier les politiques de protection du patrimoine culturel aux politiques visant à lutter contre l’extrémisme violent, l’extrémisme, la discrimination religieuse et culturelle, la xénophobie et l’islamophobie, conformément aux dispositions pertinentes de la charte des Nations unies et de ses principes.
• Identifier les aspects économiques, sociaux et touristiques du patrimoine culturel dans ses différents types et catégories ; et fixer des objectifs et des programmes pour développer et faire un meilleur usage fonctionnel de ces aspects.
• Coopérer pour améliorer l’éducation classique et la formation professionnelle sur la protection du patrimoine culturel en accordant l’attention nécessaire aux besoins du patrimoine culturel du monde musulman.
• Invite les États et les institutions à mettre en oeuvre des projets conjoints qui sensibiliseraient à l’authenticité et à l’importance intemporelle du patrimoine urbain du monde musulman. • Invite les États membres de l’OCI, les organisations régionales et les universités à participer au programme de base de données de l’IRCICA et du Prince Sultan bin Salman relative au patrimoine architectural islamique.
• Désigner l’IRCICA et l’ISESCO comme les points focaux des activités visant à la protection du patrimoine culturel dans le monde musulman dans le cadre du programme de l’OCI.
• Demande aux pays membres de l’OCI de soutenir les efforts destinés à protéger les sites sacrés, mondialement reconnus et importants à l’échelle régionale tels que la mosquée Al Aqsa / Al Haram Al Sharif, les sites de patrimoine au Haut-Karabagh et au Cachemire occupé, des divers dommages causés par l’homme, notamment les excavations, les modifications des sites et des développements imbriqués, conformément à la Charte de l’OCI.
• Invite les États parties à reconnaître, promouvoir et mettre en valeur le patrimoine immatériel et à l’intégrer dans le processus de conservation du patrimoine culturel.
• Invite les États membres de l’OCI à bénéficier des meilleurs exemples de protection du patrimoine culturel tels que le programme de restauration des mosquées antiques dans le Royaume d’Arabie Saoudite.
• Encourage les États membres à faire de la sauvegarde du patrimoine une entreprise socialement et économiquement durable avec une forte participation des diverses générations, genres, de la diaspora musulmane et des communautés étendues.
• Assurer le suivi de la mise en oeuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine dans le monde islamique approuvée par l’OCI et la Convention pour la sauvegarde du patrimoine urbain dans le monde arabe approuvée par la Ligue arabe.
• Développer des mécanismes pour documenter et faire connaître le patrimoine culturel islamique qui fait face à des défis en raison des guerres civiles, des conflits communautaires et des contraintes d’accès physique et social.
• Lance une invitation à la création d’un fonds spécial pour soutenir la coopération entre les universités en matière d’éducation, de formation et de recherche sur le patrimoine culturel.
• Lance une invitation à la création d’un fonds spécial pour soutenir la mise en oeuvre des projets de valeur exceptionnelle concernant la mise en oeuvre des stratégies et des politiques relatives à la protection du patrimoine culturel du monde musulman, en coordination avec les autorités nationales des États membres et sur leur demande expresse fondée sur l’évaluation des besoins prioritaires.
• Encourage les échanges d’expertise administrative, technique et artistique entre les États membres de l’OCI en ce qui concerne la conception, le développement et l’utilité des sites urbains.
• Encourager les gouvernements locaux à développer des méthodes d’éducation et de sensibilisation parmi la population locale, y compris les différents groupes d’âge d’enfants et de jeunes, par rapport à la protection de la richesse culturelle et naturelle dans leur région.