Le 3e Sommet mondial de la jeunesse de Kazan, organisé par le gouvernement de la République du Tatarstan (Fédération de Russie) et le Forum de la jeunesse de la coopération islamique (ICYF), affilié à l’OCI, s’est tenu du 22 au 24 août 2024. Des décideurs politiques, des experts en matière de jeunesse, des représentants d’organisations de jeunesse de divers pays ont assisté aux différents événements du Sommet. La séance d’ouverture a été marquée par les discours de Mme Leyla Fazleeva, vice-Premier ministre de la République du Tatarstan ; de M. Taha Ayhan, Président de l’ICYF ; de l’ambassadeur Tarig Ali Bakheet, Secrétaire général adjoint de l’OCI pour les affaires humanitaires, culturelles et sociales ; du professeur Mahmud Erol Kılıç, Directeur général de l’IRCICA, et d’autres dignitaires. Après la séance plénière sur le thème « Comment impliquer les jeunes dans le développement scientifique et technologique à l’ère numérique », le Sommet a comporté à la fois des tables rondes ministérielles (principalement des ministres de la Jeunesse et des Sports) ainsi que des séances thématiques, intitulées : « Le rôle de la jeunesse dans la préservation des valeurs traditionnelles et de l’humanité à l’ère numérique » ; « Le bien-être des jeunes au 21e siècle : surmonter les problèmes de santé mentale » ; « La créativité à l’ère de l’IA : explorer de nouvelles frontières » ; « Le rôle de la famille dans la société moderne : comment élever des individus talentueux dans le monde numérique », et la séance plénière finale intitulée « La numérisation et les outils modernes dans la politique de la jeunesse ». Un large éventail de nouveaux défis a été identifié au cours des séances, tels que « restaurer la confiance à l’ère de l’IA » ; « la diplomatie technologique et l’avenir des professions » ; « les conflits hybrides modernes » et « la question de la régulation éthique de l’IA et de la technologie ».
Le professeur Mahmud Erol Kılıç, directeur général de l’IRCICA, s’est également exprimé lors de la séance plénière sur le thème « Comment impliquer les jeunes dans le développement scientifique et technologique à l’ère numérique ». En évoquant les sujets de l’ordre du jour du Sommet, le professeur Kılıç a souligné que « l’un des objectifs essentiels de notre époque et l’une des conditions nécessaires à la survie durable des sociétés est de former des générations motivées par la science et la technologie qui prendront part à la production et à l’utilisation mondiales des méthodes numériques, qui seront capables d’exploiter l’intelligence artificielle, d’intégrer l’apprentissage, l’enseignement et, à terme, la production de ces techniques dans leurs diverses industries. …. D’autre part, la réalisation de ces objectifs dépend de la résolution des problèmes fondamentaux de sous-développement qui frappent de nombreuses populations à travers le monde. … Une condition de base pour l’apprentissage numérique, à savoir l’accès à l’Internet dans les écoles, dans les institutions et pour le public, est loin d’être remplie de manière satisfaisante dans la majorité des pays du monde. » Soulignant que les jeunes constituent un segment important de la population dans les pays de l’OCI, et généralement dans tous les pays en voie de développement, le professeur Kılıç a déclaré qu’ « encourager les jeunes à se spécialiser dans les sciences et technologies avancées est une condition nécessaire pour que leurs sociétés puissent bénéficier des technologies modernes et, à terme, en devenir les développeurs. »
À l’occasion de la conférence, le professeur Kılıç a rencontré le recteur de l’Université islamique russe, le professeur Rafiq Mukhametshin et le vice-président de l’Académie des sciences du Tatarstan, le professeur Ainur Timerkhanov, le 22 août 2024, où les possibilités de coopération ont été abordées.