Cette publication volumineuse de l’IRCICA présente les œuvres architecturales construites au Caire pendant la période ottomane (1517-1914) en les examinant sous différents angles.
Tome I : Mosquées, Madrasas et Tekkes, IRCICA, Istanbul, 2003
Le premier tome contient des informations sur les mosquées, les madrasas (écoles), les zawiyas et tekkes (loges religieuses), couvrant ainsi 141 monuments construits pendant la période allant de la conquête ottomane de l’Égypte (1517) jusqu’au début du règne de Mohamad Ali Pacha en 1805. Les rubriques, classées par ordre chronologique, donnent le numéro d’enregistrement officiel, la date de construction, les constructeurs, ainsi que la description de l’emplacement de chaque monument, et répertorient les publications et documents qui les mentionnent.
Tome II : Fontaines publiques, écoles et points d’eau, IRCICA, Istanbul, 2011
Le deuxième tome se compose de deux volumes et se concentre sur d’autres types de structures qui étaient répandues en Égypte à l’époque ottomane, soit, les fontaines publiques, les écoles primaires, et les abreuvoirs pour animaux. Le livre couvre 474 structures datant du début du 16e jusqu’au 20e siècle après JC. Pour chaque structure, le lecteur trouvera sa description détaillée, une indication de sa place basée sur des cartes géographiques, son propriétaire/affiliation, son état de conservation, et les restaurations effectuées. La fontaine (sebil), élément des travaux publics, était souvent accompagnée d’une école primaire (kuttab). L’ensemble de cette structure pouvait être rattaché à un grand bâtiment : une mosquée, un khan, etc. ou bien être indépendant. Quant aux points d’eau, situés généralement entre les immeubles, ils faisaient également partie des travaux publics et approvisionnaient en eau les animaux. L’eau était conduite du Nil pour remplir les réservoirs souterrains d’où elle était puisée.
L’auteur, M. Mohamed Abul Amayem est un éminent spécialiste de l’histoire de l’architecture au Caire. Il a travaillé au Département des Antiquités égyptiennes et à l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, puis à l’IRCICA.